Geographical journey along the Norman coastline from the Cliffs of Amont, Roches and Vaches Noires to the Nez de Jobourg, presented through a film—a kind of photo-novel made of still images. Residency as part of Mondes nouveaux, Ministry of Culture, with poet Maud Thiria. Conservatoire du Littoral.
This work aims to capture, through written text, photographic traces, and meticulous...
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Geographical journey along the Norman coastline from the Cliffs of Amont, Roches and Vaches Noires to the Nez de Jobourg, presented through a film—a kind of photo-novel made of still images. Residency as part of Mondes nouveaux, Ministry of Culture, with poet Maud Thiria. Conservatoire du Littoral.
This work aims to capture, through written text, photographic traces, and meticulous sampling, what has disappeared, what is disappearing, and what may disappear. To remember the past, but also to marvel at what surrounds us in the present.
« S’il devait te rester une image, une seule.
De celles qui, lorsque tu fermes les yeux, t’envahit au-delà des orbites,
monte en toi au-delà de la peau, au-delà des paupières.
S’il devait te rester une seule image, ce serait celle des pierres.
Des pierres dévalées. Des pierres tombées plus que tombales.
De celles que les falaises perdent par pans entiers,
de celles qui, roulées dans les flots marins,
se polissent et tissent des liens avec le paysage d’avant, du pendant et de l’après.
Vois la pierre sortir de tes larmes en cristaux.
Vois l’intérieur d’un monde où la peau des pierres te parle.
Écoute leur langue te murmurer l’infini des eaux libres et l’écroulement successif des temps. »
excerpt from the text by Maud Thiria
Tribute to André Breton (here are two excerpts from his article Langue des pierres published in Le Surréalisme, même, no 3, autumn 1957):
« La recherche des pierres disposant de ce singulier pouvoir allusif, pourvu qu’elle soit véritablement passionnée, détermine le rapide passage de ceux qui s’y adonnent à un état second, dont la caractéristique essentielle est l’extra-lucidité. (...)
Les pierres – par excellence les pierres dures – continuent à parler à ceux qui veulent bien les entendre. A chacun d’eux, elles tiennent un langage à sa mesure : à travers ce qu’il sait elles l’instruisent de ce qu’il aspire à savoir. Il en est aussi qui semblent s’appeler l’une l’autre et qu’une fois rapprochées on peut surprendre se parlant entre elles. »
A tribute is also paid to Roger Caillois, great lover of stones, from their "reading" to their "writing". (Roger Caillois, Pierres, Gallimard, 1966):
« ... je parle des pierres nues, fascination et gloire, où se dissimule et en même temps se livre un mystère plus lent, plus vaste et plus grave que le destin d’une espèce passagère. »
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